Ni hao men !
En guise de préambule, sachez que je n'ai été touchée ni par l'explosion à l'aéroport de Pékin, ni par le tremblement de terre. Mais bon, il est peut-être temps que je me barre car ça sent le roussi...
Pour ma dernière vraie journée à Pékin, je suis partie visiter le plus grand temple lamaïque qui existe en dehors du Tibet. Pour la petite histoire, comme c'est un empereur Chinois qui a offert ce temple aux moines tibétains en 1732, le régime actuel se sert de cet argument et des rapports privilégiés entretenus à l'époque pour justifier l'appartenance du Tibet à la Chine.
C'est donc un temple dédié au culte bouddhiste tibétain, dont l'architecture et les ornements diffèrent beaucoup des autres temples que j'ai visité, en particulier la richesse des décors intérieurs et l'expressivité des bouddhas.
Deux des quatres gardiens célèstes qui écrasent les diables sous leurs pieds (mais vous ne les voyez pas, ne cherchez pas...)
L'atmosphère est également particulière, puisque tous les fidèles brûlent des dizaines de bâtons d'encens avant d'entrer dans chaque salle, puis font des offrandes à chaque statues en s'inclinant trois fois de suite, les mains jointes. On est tout de suite dans l'ambiance... et on a vite mal au crâne !
Après cette belle visite, je vais me perdre dans un parc puis dans les rues, je m'embrouille avec la serveuse au Mac Donald (et me retrouve à payer un sandwich que je ne voulais pas, mais avec tous ces mal élevés qui se pressaient derrière moi en essayant de passer leur commande par dessus ma tête, je commençais à perdre patience), je m'embrouille également avec la dame de la piscine du campus qui fait exprès de ne pas comprendre ce que je lui dis pour me faire payer plus... à ce stade, je me dis qu'il vaut mieux que je me paye une glace, me pose et ne bouge plus.
Le soir, j'ai rendez-vous avec Kristyna, Catarina et Emily (de Belgique) pour nous rendre sur un food market nocturne. Dès mon arrivée, je sais que cette expérience va être la meilleure du séjour; je suis prise en sandwich entre les passants, qui tiennent tous des brochettes dégoulinantes de viandes non-identifiées entre leurs doigts gras, qui me piquent allègrement le dos, les bras et parfois les fesses en me poussant, qui crache des mollards tout glaireux au passage, tandis qu'une odeur de mort absolument indescriptible (quelque chose comme des tripes cuites dans du bouillon de hareng-saur à la sauce vomi) se dégage des stands fumants qui nous entourent.
Et bien-sûr, les stands sont plus alléchants les uns que les autres, j'ai envie de tout goûter...
Voyages
Sur ce, on a décidé de manger au KFC.
Je VEUX que quelqu'un m'attende à l'aéroport avec une baguette de pain et du camembert, c'est clair ??
Dernière nuit sur ma planche de Fakir, car demain soir je dors dans l'un des hôtels de l'aéroport. J'ai en effet eu la bonne idée de prendre un avion qui décolle à 6h45 et pour lequelle il faut se présenter 3 heures en avance...
Good night !
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